Révision des normes de commercialisation de l’UE pour les produits agricoles

EESC opinion: Révision des normes de commercialisation de l’UE pour les produits agricoles

Points clés

Le CESE:

  • a déjà déclaré qu’il est essentiel de promouvoir des régimes alimentaires sains et durables  afin d’améliorer la santé des personnes, le bien-être des écosystèmes et de la société dans son ensemble, et plus particulièrement la vitalité des zones rurales;
  • accueille favorablement la proposition de révision de la directive relative au miel, qui introduit une indication obligatoire de l’origine afin d’accroître la transparence pour les consommateurs; regrette néanmoins son manque d’ambition concernant la mise en œuvre et la promotion de mesures supplémentaires visant à lutter contre la fraude;
  • demande instamment l’adoption de mesures plus ambitieuses visant à protéger les producteurs européens de miel, à faire appliquer des normes de commercialisation strictes, à réaliser systématiquement des tests et des contrôles de traçabilité du miel importé dans l’Union, et à exiger un étiquetage mentionnant les pays d’origine pour les mélanges de miel; cet étiquetage devrait indiquer aussi le pourcentage respectif de chaque origine, présenté par ordre décroissant;
  • insiste avec force sur la nécessité d’agir rapidement pour trouver une méthode analytique fiable et accessible, ce qu’il considère comme une condition préalable à la mise en œuvre de l’étiquetage obligatoire de l’origine afin de protéger les consommateurs contre la fraude;
  • estime qu’il importe de veiller à ce que les entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises, ne soient pas confrontées à des coûts excessifs;
  • souligne la nécessité d’un étiquetage spécifique portant la mention «ultrafiltré» ou «pasteurisé», qui indiquera clairement les transformations que le miel a subies à travers ces processus spécifiques, lesquels réduisent les propriétés et avantages naturels du miel;
  • demande qu’une évaluation soit menée pour établir dans quelle mesure l’apposition de la mention «pas de jus de fruits additionnés de sucres» à côté de la dénomination du produit pourrait favoriser une plus grande consommation de jus de fruits, au détriment de celle de fruits frais entiers;
  • propose, d’une part, que les producteurs de nectar soient tenus de faire figurer la mention «contient des sucres ajoutés», le cas échéant, et, d’autre part, de supprimer progressivement la mention «sans sucres ajoutés»;
  • estime, concernant la «confiture extra», que porter la teneur minimale générale en fruits au-delà du seuil actuel de 450 g/1000 g ne permettra pas d’obtenir un produit final avec une teneur totale en sucres qui soit moindre; est, en revanche, favorable à une augmentation de la teneur en fruits des confitures standard à 400 g/1000 g.