Politique stratégique pluriannuelle pour la gestion européenne intégrée des frontières

EESC opinion: Politique stratégique pluriannuelle pour la gestion européenne intégrée des frontières

Points clés

 

Le CESE:

  • accueille favorablement la stratégie pour la gestion européenne intégrée des frontières, en ce qu’elle offre un instrument de gestion qui vise à améliorer la coordination entre les États membres et leurs objectifs communs pour ce qui concerne les frontières extérieures;
  • souligne l’importance de disposer d’une stratégie commune pour une meilleure gestion des frontières extérieures, garantissant la sécurité intérieure de l’Union et la sûreté de ses résidents, ainsi que la protection des droits fondamentaux et la libre circulation des personnes en son sein;
  • soutient pleinement l’orientation stratégique relative à la GEIF, pour qui Frontex et les autorités compétentes des États membres devraient intégrer des garanties en matière de droits fondamentaux dans toutes leurs activités. Le Comité invite instamment la Commission et l’Agence à réviser la stratégie en matière de droits fondamentaux afin d’y inclure des objectifs concrets liés au travail et à l’influence des contrôleurs des droits fondamentaux;
  • recommande à la Commission d’utiliser le cadre de la GEIF pour exiger de chaque État membre un plan relatif aux droits fondamentaux dans le domaine de la gestion des frontières, qui reflète et complète le plan qui guide l’activité de Frontex;
  • met l’accent sur la nécessité de mettre en place un véritable régime d’asile européen commun qui soit efficace, sûr et sécurisé, commun et obligatoire pour les 27 États membres. Des voies d’accès légales, sûres et efficaces devraient être prévues pour l’immigration à des fins professionnelles — des voies de migration efficaces et réalistes, légales et sûres vers l’Union pour faciliter une politique migratoire équilibrée;
  • regrette que, dans le cadre de la GEIF, la pratique des refoulements ne soit pas suffisamment reconnue et combattue, et demande à la Commission d’élaborer des plans clairs à cet égard et d’enjoindre aux institutions frontalières nationales d’éviter ces pratiques inacceptables;
  • insiste sur le fait qu’en aucun cas la politique étrangère ou la politique de coopération de l’UE ne devraient être subordonnées à la coopération des pays d’origine dans les processus de retour et de réadmission.